Comme
les grands groupes, les PME sont de plus en plus nombreuses à vouloir
s’implanter à l’étranger. Pourquoi ? On vous explique.
Qu’est ce qui amène les dirigeants des PME à choisir l’étranger ?
Plus
compétitives, plus intéressantes… Les PME qui investissent hors de
l’Hexagone présente des avantages très favorables comparées à celles qui
ont décidé de s’implanter au pays. Australie, République Tchèque,
Maroc, Singapour… Les zones d’implantation choisies par ces PME sont
très variées. Il ne s’agit pourtant pas de s’implanter dans n’importe
quel pays, au hasard. Plusieurs facteurs dictent le choix des dirigeants
des PME. En effet, ils décident de s’implanter dans tel ou tel pays,
puisqu’ils estiment qu’il y existe des perspectives de développement sur
de nouveaux marchés ou des marchés plus larges. L’environnement
économique, politique et juridique du pays d’implantation envisagé joue
également dans les choix d’implantation. En décidant de s’implanter à
l’étranger, les PME bénéficient généralement des coûts de production
plus avantageux que ceux qui sont appliqués dans l’Hexagone. Enfin, les
écarts de salaire expliquent également l’implantation de nombreuses PME à
l’étranger.
Les zones de prédilection des PME : l’Australie, la République Tchèque et le Maroc
L’Australie
par exemple, compte l’un des plus importants stocks d’investissements
français dans la région Asie-Pacifique. Rien d’étonnant puisque le pays
regroupe actuellement tous les avantages : cadre politique et juridique
favorable, conjoncture propice et surtout, présence massive de ténors de
l’économie française. Même chose pour la République Tchèque. Les
entrepreneurs y voient également un lieu d’implantation idéale :
situation politique stabilisés, inflation maîtrisée et dans l’ensemble,
la situation économique se porte bien. Quant au Maroc, le pays semble
bénéficier actuellement d’une action très importante du gouvernement
français pour encourager les petites et moyennes entreprises à y
investir. Pour attirer ces entreprises à s’implanter sur le territoire,
le gouvernement marocain poursuit toujours l’effort dans la
modernisation des structures économiques et institutionnelles sur place.
Investissement à l’étranger : des freins subsistent
Se
développer à l’international n’est pas une décision simple pour de
nombreux dirigeants de PME. Seulement 1200 PME environ ont fait le pas.
Parmi les blocages cités, on retrouve en premier lieu la barrière
culturelle, notamment la langue qui constitue une difficulté majeure. A
l’heure où l’anglais est devenu la langue des échanges n°1, une
excellente maîtrise de cette langue est incontournable. S’implanter à
l’étranger implique également de trouver un site ou un bureau. Dans
certains pays comme Singapoure, trouver quelques mètres carrés peut très
vite devenir un problème difficile à régler. Rares ou hors de prix,
l’immobilier peut parfois devenir inaccessible pour les PME qui
débutent. A cela s’ajoute les démarches administratives qui peuvent
parfois s’étendre sur plusieurs mois, voire sur une année entière comme
au Maroc. Le régime foncier y est très complexe à cause de l’imbrication
des textes récemment publiés et les usages issus du droit patrimonial
traditionnel, lesquels sont basés sur le droit musulman.
Investir
à l’étranger présente de nombreux avantages. Toutefois, il faut bien
connaître les atouts de la zone d’implantation pour adapter sa
stratégie.
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