jeudi 11 octobre 2012

PME : comment investir à l’étranger ?

Comme les grands groupes, les PME sont de plus en plus nombreuses à vouloir s’implanter à l’étranger. Pourquoi ? On vous explique.

Qu’est ce qui amène les dirigeants des PME à choisir l’étranger ?

Plus compétitives, plus intéressantes… Les PME qui investissent hors de l’Hexagone présente des avantages très favorables comparées à celles qui ont décidé de s’implanter au pays. Australie, République Tchèque, Maroc, Singapour… Les zones d’implantation choisies par ces PME sont très variées. Il ne s’agit pourtant pas de s’implanter dans n’importe quel pays, au hasard. Plusieurs facteurs dictent le choix des dirigeants des PME. En effet, ils décident de s’implanter dans tel ou tel pays, puisqu’ils estiment qu’il y existe des perspectives de développement sur de nouveaux marchés ou des marchés plus larges. L’environnement économique, politique et juridique du pays d’implantation envisagé joue également dans les choix d’implantation. En décidant de s’implanter à l’étranger, les PME bénéficient généralement des coûts de production plus avantageux que ceux qui sont appliqués dans l’Hexagone. Enfin, les écarts de salaire expliquent également l’implantation de nombreuses PME à l’étranger.

Les zones de prédilection des PME : l’Australie, la République Tchèque et le Maroc

L’Australie par exemple, compte l’un des plus importants stocks d’investissements français dans la région Asie-Pacifique. Rien d’étonnant puisque le pays regroupe actuellement tous les avantages : cadre politique et juridique favorable, conjoncture propice et surtout, présence massive de ténors de l’économie française. Même chose pour la République Tchèque. Les entrepreneurs y voient également un lieu d’implantation idéale : situation politique stabilisés, inflation maîtrisée et dans l’ensemble, la situation économique se porte bien. Quant au Maroc, le pays semble bénéficier actuellement d’une action très importante du gouvernement français pour encourager les petites et moyennes entreprises à y investir. Pour attirer ces entreprises à s’implanter sur le territoire, le gouvernement marocain poursuit toujours l’effort dans la modernisation des structures économiques et institutionnelles sur place.


Investissement à l’étranger : des freins subsistent 

Se développer à l’international n’est pas une décision simple pour de nombreux dirigeants de PME. Seulement 1200 PME environ ont fait le pas. Parmi les blocages cités, on retrouve en premier lieu la barrière culturelle, notamment la langue qui constitue une difficulté majeure. A l’heure où l’anglais est devenu la langue des échanges n°1, une excellente maîtrise de cette langue est incontournable. S’implanter à l’étranger implique également de trouver un site ou un bureau. Dans certains pays comme Singapoure, trouver quelques mètres carrés peut très vite devenir un problème difficile à régler. Rares ou hors de prix, l’immobilier peut parfois devenir inaccessible pour les PME qui débutent. A cela s’ajoute les démarches administratives qui peuvent parfois s’étendre sur plusieurs mois, voire sur une année entière comme au Maroc. Le régime foncier y est très complexe à cause de l’imbrication des textes récemment publiés et les usages issus du droit patrimonial traditionnel, lesquels sont basés sur le droit musulman.

Investir à l’étranger présente de nombreux avantages. Toutefois, il faut bien connaître les atouts de la zone d’implantation pour adapter sa stratégie.

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